Si l’on considère par exemple les zones urbaines de moins de 400 000 habitants, on voit que 89,9% des habitants de la couronne urbaine utilisent la voiture pour se rendre au travail contre 73,1% des personnes habitant au centre-ville.
Cela s’explique par un réseau de transports en commun moins dense plus l’on s’éloigne du centre-ville : sur cette même zone urbaine, 2,4% des habitants de la couronne utilisent les transports en commun pour travailler contre 8,1% des habitants du centre-ville.
Les distances parcourues pour aller travailler sont également plus importantes dans les zones peu denses.
Selon ce même rapport de l'Insee, en 2015, 14% des salariés français travaillent à plus de 25 km de leur domicile, et cette proportion est particulièrement importante à la périphérie des grandes et moyennes agglomérations, où elle peut parfois dépasser 50 %.
Il existe pourtant des leviers importants de report modal :
- Dans les territoires ruraux, c’est-à-dire dans les territoires très peu denses, plus de 60% des déplacements en voiture font moins de 3 kilomètres (Source : Les mobilités en territoire peu dense, une voirie pour tous– Angoulême le 25 juin 2019, Cerema)
- Les réseaux de transport en commun existent, notamment les réseaux TER, auxquels il faut ajouter un maillon manquant, c’est-à-dire le dernier kilomètre, au départ et à l’arrivée.
Un VLD électrique permet facilement à son usager de faire ses trajets en porte-à-porte lorsque ceux-ci sont inférieurs à 15 km, ou de rejoindre la gare la plus proche (équipée de parkings vélo sécurisés bien sûr) pour prendre le train.