“Alternative sérieuse à la voiture sur de courtes distances, le vélo est le moteur du développement économique des villes et de l’amélioration de la santé publique.”
De nombreuses villes ont investi, ou sont en passe de le faire, dans des systèmes de vélos en libre-service afin de limiter l’usage de la voiture, d’améliorer la qualité de l’air, de faire disparaître les bouchons et de devenir des lieux plus agréables à vivre.
Les villes se heurtent à un défi majeur lorsqu’elles cherchent à lancer ou améliorer leur offre de vélos en libre-service.
Le défi : rendre le vélo accessible à tous
Dans les villes françaises équipées (en dehors de Paris), moins de la moitié des habitants vivent à moins de 10 minutes de marche d’une station de vélos en libre-service. Cette donnée suggère que les systèmes de vélo en libre-service tels qu’ils sont aujourd’hui ne remplissent pas pleinement leur promesse principale qui est d’accompagner les usagers sur le premier et le dernier kilomètre.
Afin de rendre les services de vélos en libre-service encore plus utiles, il est nécessaire de les rendre disponibles plus facilement : lorsqu’un usager a besoin d’un vélo, il devrait en trouver un sans difficultés.
Le point bloquant : le coût d’investissement
Les villes et agglomérations font du mieux qu’elles peuvent pour offrir des services vélo aussi inclusifs que possible.
En centre-ville, l’installation de stations n’est en général pas un problème. La population y étant le plus dense, le service sera utilisé fréquemment, ce qui justifie l’investissement.
En périphérie en revanche, il est historiquement plus compliqué de trouver l’équilibre financier. L’usage peut y être moins intense (quoique cela reste à prouver), et les efforts de réallocation de flotte, qui permettent de s’assurer que des vélos sont disponibles en nombre suffisant au bon endroit et au bon moment, sont plus importants qu’en centre-ville.