Dans les deux cas, nous contribuons aux émissions qui ont été générées pour fabriquer et faire fonctionner la solution choisie. Mais si nous changeons nos habitudes pour troquer notre voiture contre un vélo, alors, nous contribuons à réduire nos propres émissions et la solution que nous utilisons contribue elle, à éviter ces mêmes émissions.
À l’inverse, si nous décidons d’utiliser un vélo plutôt que de marcher, qui est un mode qui ne génère aucun impact négatif, alors nous augmentons nos émissions. Les services de vélo partagé ont ce pouvoir d’éviter des émissions en se substituant à l’usage de la voiture ou d’autres modes plus carbonés. Tout l’art de Fifteen réside dans le fait de générer le moins d’émissions et d’en éviter un maximum.
Exister c’est générer du carbone
Toute activité génère des impacts négatifs dont, des émissions de carbone, l’un des principaux polluants responsables du réchauffement climatique. Celles-ci se mesurent par le Bilan Carboner, la méthode la plus fiable pour mesurer ces émissions. Cette méthode est équivalente (bien que plus exigeante) à la norme internationale GHG Protocole et à la norme européenne PEF (Product environmental footprint) qui a généralisé ces méthodes pour les rendre comparables. On parle d’émissions induites ou d’émissions générées.