Dans le monde des émissions polluantes de dioxyde de carbone (CO2), le secteur des transports est celui qui a vu ses émissions le plus progresser, au point de devenir l’un des principaux facteurs aggravants du changement climatique. Ces émissions, dont 75% proviennent des voitures, sont la cause d’un demi-million de décès par an dans l’UE.
Bien heureusement, des solutions existent.
Une récente étude basée sur les données de 25 villes de l’Union Européenne a estimé que l’espérance de vie pourrait être augmentée jusqu’à 22 mois dans les villes les plus polluées. À une condition : parvenir à réduire sur le long terme les niveaux d’émission de particules pour répondre aux recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé.
Voici 4 raisons incontestables qui montrent que les vélos électriques sont une des clés pour atteindre cet objectif, et par conséquent l’avenir de la mobilité urbaine.
1) L’Europe mise sur le vélo
Selon la Fédération européenne des cyclistes (FEC), les villes ont investi 1 milliard d’euros dans la mise en place de politiques vélo, créant ainsi près de 1000 km de pistes cyclables en plus de mesures qui tendent à fluidifier la circulation et diminuer la place de la voiture dans nos rues.
Et cette tendance n’est pas prête de faiblir. À titre d’exemple, Paris a annoncé la création de 300 km de pistes cyclables supplémentaires quand Lisbonne prévoit de faire doubler son réseau.
Cet engouement des politiques pour le vélo a d’ailleurs trouvé un écho très favorable au sein des populations. En 2020, on a compté plus de ventes de vélos électriques en Allemagne que de ventes de voitures dans toute l’Europe.
Si la montée en flèche de la cote de popularité du vélo en Europe est en partie due à la pandémie, il est certain que la tendance se poursuivra bien au-delà. La tendance peut aussi s’expliquer par un objectif généralisé d’amélioration de la qualité de vie : d’après une enquête menée dans 21 villes européennes, deux personnes interrogées sur trois déclarent ne pas vouloir retrouver les niveaux de pollution d’avant la pandémie.
Et pour s’en assurer, 21% d’entre elles ont déclaré vouloir utiliser le vélo plus souvent pour se rendre sur leur lieu de travail. L’engouement pour les vélos électriques n’est donc pas près de faiblir.
Selon une étude Panasonic, si un automobiliste sur dix passait au vélo, nous pourrions réduire les émissions de dioxyde de carbone de 25,4 millions de tonnes par an !