Voici 10 conseils qui mettront toutes les chances du côté des décideurs et chargés de mobilité pour mener à bien une politique vélo 360°.
1) Des pistes cyclables optimales
Pour développer la pratique du vélo dans nos villes, des infrastructures spécifiques et sécurisantes sont nécessaires, à commencer par les pistes cyclables.
Mais qu’appelle-t-on une “bonne” piste cyclable ?
Altis, cycliste invétéré et youtuber, s’est fait une spécialité d’analyser la qualité des infrastructures cyclables des villes. 10 critères ont retenu son attention pour évaluer la qualité d’une piste et les comparer entre elles.
Retrouvez sa vidéo complète ici.
Une “bonne” piste cyclable est clairement matérialisée sur la chaussée.
En effet, une étude berlinoise menée sur 21000 répondants a montré que, sans piste cyclable, les cyclistes n’étaient que 3% à se sentir en sécurité sur la route. Ils sont 62% dans le cas où la piste est délimitée par un marquage au sol et plus de 90% en présence d’un séparateur physique (pots de fleurs, rambarde de sécurité, sur-élévation de la chaussée…).
Elle protège les cyclistes des stationnements sauvages et prévoit un espace pour prévenir l’emportiérage.
À Paris, des efforts dans ce sens pourraient éviter une centaine d'accidents du genre par an.
Elle présente une continuité cyclable satisfaisante.
Bon nombre de pistes s’achèvent brutalement sur la chaussée, sans indiquer aux cyclistes où ni comment continuer leur route. La signalisation doit donc être renforcée en fin de piste et leur tracé doit être le plus continu possible.